Comme tout le monde le sait, un disjoncteur constitue un dispositif électrique servant à protéger les installations électriques contre les surcharges de courant. La majorité d’entre nous est passée par les plombs qui sautent avec le besoin de réenclencher au tableau numérique, le disjoncteur. Tout évolue avec la technologie, actuellement, il existe ce qu’on appelle dispositif différentiel. Mais en quoi ce dernier est-il différent du simple disjoncteur ? Qu’apporte-t-il de plus ? Découvrez dans l’article qui va suivre, les détails qui vous permettront de mieux comprendre en quoi consiste-t-il.
Quel est l’intérêt du disjoncteur différentiel ?
Le principal objectif d’un disjoncteur différentiel consiste à la prévention des fuites de courant. Ce dispositif se rapporte, en effet, à la sécurité du logement et des occupants, servant notamment à éviter les électrocutions. Ce dernier protège, en effet, les installations électriques des appareils, surtout ceux qui risquent de causer un accident à cause de leurs dysfonctionnements. En général, le disjoncteur différentiel procède à la comparaison des intensités entrantes et sortantes du courant, appelés phase et neutre par les électriciens. Normalement, ces valeurs sont identiques. Si une différence est notée, il existe certainement une fuite de courant. L’électricité se perdant dans la terre peut éventuellement causer une électrocution. Le seuil déterminé dépassé (pour une installation domestique, 30 mA en général), le disjoncteur schneider coupe automatiquement le courant. Ce dernier coupe uniquement le circuit au niveau de la ligne électrique incriminée, où il est installé. Le disjoncteur Schneider assure le bon fonctionnement de la ligne électrique où l’appareil qui doit être allumé en permanence est branché, comme le congélateur par exemple.
Les différentes sortes de disjoncteur différentiel
Il existe trois types correspondant à la nature de chaque installation électrique. Celui de classe AC s’utilise dans les installations classiques telles que les prises classiques (16 ou 20 ampères), l’éclairage (10 ou 16 ampères), etc. Les appareils électroménagers (comme par exemple les plaques de cuisson), eux, nécessitent le disjoncteur différentiel de classe A au calibre de 20 à 32 ampères, étant donné que ces derniers contiennent de l’électronique. Ce dernier protège les appareils en évitant les déclenchements intempestifs. Celui qui s’utilise pour les appareils qui doivent être alimentés en permanence tels que les congélateurs constituent le disjoncteur différentiel de classe HPI, HI ou Si. Ce dernier assure la protection du circuit.
Son installation
Etant donné son utilité, il est recommandé de poser le disjoncteur différentiel entre l’installation électrique qui doit être protégée et le disjoncteur principal (notamment avant les équipements informatiques, l’alarme ou le congélateur). Des blocs différentiels adaptables peuvent remplacer le disjoncteur existant au niveau du tableau électrique. Pour ce cas, il vous suffit juste de procéder à un remplacement. Ceci dit, il est impérativement nécessaire de faire appel à un électricien, lui saura précisément le type de disjoncteur différentiel qu’il faudra installer et où le poser par rapport à l’installation. Il faudra ensuite procéder à une vérification périodique pour suivre le bon fonctionnement du dispositif. Cette procédure se fait par le biais du bouton test, tous les disjoncteurs référentiels en disposent.